Cet article vous paraitra peut-être insignifiant à prime à bord, mais croyez-moi, il s’agit presque d’un cauchemar…! (OK j’exagère un peu!)
Voici donc: je n’arrive pas à me trouver de nouvelles chaussures, en fait, ce sont des sandales que je cherche. Je chausse des 10, mais je rêve depuis longtemps de porter des 7; c’était d’abord pour pouvoir voler les chaussures de ma mère et de mes sœurs (plutôt que ceux de mon père!), maintenant, c’est juste pour pouvoir me chausser.
Je vous jure que j’ai fait tous les magasins de chaussures de San Ramon (et croyez-moi, il y en a) sans trouver une seule paire pour moi! Pire, quand je suis allée à San José, je suis tombée sur une boutique Sketchers: je sais que les sandales Sketchers me font et dure longtemps; j’ai cru que mes prières étaient exaucées…. Pas une sandale dans le magasin; seulement des souliers et des espadrilles!
Avant cela, j’ai essayé de m’en faire apporter des Etats-Unis: pas une seule paire de 10 noires à vendre sur le site internet…
Alors voilà que je me promène en gougounes de plastique depuis quelques mois… Ça va au jour le jour, mais quand j’ai une réunion, une fête ou une rencontre…. c’est gênant! C’est que les Ticos sont fiers du pied! Regardez bien si vous venez, ils ont tous l’air d’avoir des chaussures neuves; tout le temps et à tous les jours! Et ce, même pour ceux qui arrivent du fin fond du fond de la rue de bouette!
C’est un mystère pour moi car elles marchent avec des sandales « cheap » sans jamais les abimer… sans avoir mal aux pieds…
Alors, j’ai fait une analyse exhaustive (!) pour essayer de trouver le comment du pourquoi. Voici ma conclusion: les Ticas marchent len-te-ment et sans mouvement de bas en haut, comme si elles gardaient leurs genoux toujours fixes… Je ne sais pas si j’arrive à être claire…
Admettons que ce trait est ma tête, cela donne ceci quand je marche : ¯−¯−¯−¯−¯− alors que pour la Tica, cela donne: − − − − − − − − −
Cela ne règle pas mon problème de sandales, mais au moins j’ai l’impression d’avoir résolu un grand mystère!
Bon, je vais aller marcher un peu… il semble que je déraille!
Savoureuse anecdote Julie à garde en mémoire pour ton prochain livre…
Merci Martin! Je t’en donne des nouvelles! 🙂
Pathétique et drôle en même temps. Tu as l’art de dédramatiser alors qu’il faille tout de même trouver une solution. Comment peut-on t’aider ds ta démarche ma belle Julie.
Hola Suzanne, effectivement, je suis un peu découragée, mais bon… il y a pire! C’est la deuxième fois que cela m’arrive, cela m’était aussi arrivé au Nicaragua qui est pourtant le paradis du souliers!!! Ça me prendrait une bonne fée marraine! Bizous de nous et de tous les oiseaux qui nous entourent! (je pense souvent à toi quand je vois ou entend un nouvel oiseau!)xx