Dernier arrêt: Matanzas

Il nous restait une nuit avant notre vol de retour. Plutôt que de retourner à Varadero, nous avons choisi de découvrir un nouvel endroit, Matanzas qui est environ à la même distance de l’aéroport de Varadero que la ville de Varadero.

On dit que Matanzas est l’Athènes de Cuba; Lilie qui revenait justement de Grèce n’en ai pas convaincu, mais c’est définitivement une ville avec sa propre personnalité. Il y a beaucoup d’art et d’artistes, nous aurions vraiment aimé avoir plus de temps pour la découvrir.

Nous n’avions pas beaucoup de temps ET il faisait tellement chaud, c’était presqu’insupportable! Les enfants ont le plus souvent préféré demeurer à l’intérieur. Même à l’intérieur, ce n’était pas gagné car nous avons beaucoup manqué d’électricité… Ouf! Sans climatisation et sans ventilateur, ils nous restait à s’hydrater! 😉 C’est vraiment à Matanzas que nous avons eu le plus chaud, c’est la saison la plus chaude.

Parlant d’artistes, nous habitions justement dans la casa d’une famille d’artistes, l’Hostal Sueños. Ici, nous avons eu un gros coup de coeur pour nos hôtes, Noel, sa femme Mari et leur charmant fils Samuel. C’est notre plus bel hébergement. Tout ici est joli et bien pensé. Ils ont rénové eux-même la maison. Vous imaginez bien que ce n’est pas facile puisque les stocks sont souvent limités. Comme Noel nous disait:  » Si tu vois une jolie porte, tu l’as prends! Tu n’attends pas pour voir s’il y en aura d’autres, tu l’as prends et tu l’arranges pour qu’elle s’agence à tes plans! »

Ils sont donc passé de ça:

À ça!

Je vous ai dit que les Cubains sont débrouillards???;) Bref, nous avons eu un coup de coeur pour l’endroit, l’accueil et la famille que nous espérons vraiment revoir, ce sont déjà des amis!

Ah! Et j’oubliais notre déjeuner, vous n’y croirez pas…

Matanzas maintenant. Eric et moi avons eu le temps de marcher et de trouver nos repères. Tous ensemble, nous avons réussi à manger une crème glacée et nous sommes arrêtés dans une librairie de livres usagés où on aurait pu rester des heures…s’il n’avait pas fait si chaud. Lilie s’est choisi un vieux livre de poèmes.

Si vous prévoyez passer par Matanzas, il faut me faire signe; je vous donnerai un paquet pour le beau Samuel!