Je rêve de voir La Havane depuis bien longtemps alors que les enfants n’étaient même pas encore nés. Je pense qu’elle a bien changé depuis. Nous sommes arrivés dans une ville défraîchie, sale à plusieurs endroits, beaucoup d’immeubles à l’abandon…

Ça été un choc plus que je l’aurais cru. Ce que tu remarques en arrivant ce sont les immeubles qui tombent en ruine, les amas de déchets en pleine rue, le bruit,…  On arrive donc à notre hébergement les yeux grands ouverts et pas trop certains d’être dans un quartier sécuritaire…  Notre hôtesse n’est pas là, elle travaille, elle est orthodontiste. C’est son fils Marlon qui nous ouvre. Il est très gentil, mais l’endroit, à première vue, me semble coincé… Je suis claustrophobe, on entre dans le building par un étroit escalier, il est en marbre, mais c’est tout petit, sombre… On arrive à nos chambres qui sont aussi petites, avec fenêtres en bois…. On connaît ce type d’hébergement (vous vous rappelez notre cachot du Nicaragua?) , mais c’est plus fort que moi, j’étouffe et je ne suis vraiment pas certaine d’avoir bien choisi…  On s’installe car on a pas vraiment d’option.  On respire. Les chambres sont petites, mais l’endroit est très grand et nous avons la maison pour nous.  C’est le seul endroit où les hôtes ne sont pas dans la même maison que nous.  Nous avons un balcon d’où nous pouvons observer la vie cubaine, une cuisine, une salle à manger, un grand salon et une terrasse sur le toit avec une petite piscine qui fait du bien.  

Ici, vous pouvez voir l’entrée de notre casa; un petit corridor bien étroit… Au centre, une de nos chambre: le soir venu, on barre tout, fenêtre et porte… On s’embarre dans notre maison qui est déjà verrouillée en bas, au balcon et à la terrasse!!! C’est beaucoup pour moi! 😉

Pas de danger; tous les balcons sont munis de pics comme ceux-ci!;)

C’est le temps d’aller dormir… mettons qu’on est pas 100% confortable. J’ai peine à l’expliquer, mais le sentiment que j’ai est qu’on s’enferme dans nos chambres jusqu’au matin. Tu barres les portes et les grillages de la maison puis tu barres les fenêtres et les portes de chaque chambre puis tu croises les doigts et espère pour le mieux…  Nous dormons au 1er étage, auquel nous accédons via le petit escalier étroit. En tant que bonne maman poule, je pense bien sûr à ce que nous devrions faire en cas de feu, de tremblement de terre ou autre…  Heureusement, la fatigue gagne et j’arrive à m’endormir! Après cette première nuit qui sera bonne pour tous, nous nous sentons bien et apprécions grandement notre hébergement qui est bien situé et tenu par Ivis qui est tellement gentille et aidante.  Nous sommes contents, nous avons beaucoup d’espace et pouvons tout faire à pieds et même si la ville est bruyante, la nuit venue nous n’entendons rien dans notre « cachot »! 😉

Notre première journée n’est tout de même pas si facile, on se fait pratiquement harceler dans les rues… Si nous arrêtons de marcher 2 secondes (ce que tu fais régulièrement quand tu cherches tes repères dans une nouvelle ville), c’est 100% certain que quelqu’un viendra nous voir pour nous proposer quelque chose: un tour, un taxi, un resto, un bar,… Comme nous venons d’arriver, nous tentons d’être polis… Et comme nous parlons espagnol, c’est pire je pense! C’est tellement courant qu’il y a même un terme pour désigner ces gens qui font un pourboire si jamais tu acceptes le service qu’ils t’offrent , on les appelle Jineteros.  Le lendemain, Ivis nous suggère de dire : « Svp, ne me dérangez pas aujourd’hui. »  Et ça marche! Le lendemain, nous nous promenons tranquilles et c’est plus agréable. 

Le Museo de la Revolución était fermé pour rénovation:(
Le Teatro Nacional où se produit le Ballet Nacional de Cuba. Il n’y a pas de ballet l’été: dommage! Magnifique édifice!

Les fameuses vieilles voitures colorées; on ne se tanne pas!

La Havane devait être tellement belle à l’origine car tous les immeubles ont du style, des couleurs flamboyantes et des vitraux.  À cela s’ajoutent les palaces du gouvernement et les châteaux.  C’est une ville agréable à marcher.  Par contre, les enfants n’ont pas trop aimé: trop de monde, trop de bruits, trop de chaleur, … Il faut aussi dire que nous nous sommes fait prendre et que TOUS les endroits que nous devions visiter étaient fermés les dimanches et lundis… en plein les jours que nous avions de libres! Pas grave, j’y retournerais volontier!

Le célèbre Malecón; jolie promenade qui longe la baie de La Havane. Moins beau lorsqu’on s’approche du rivage rempli de pétrole!!!

Lilie qui s’est fait attraper par un Jineteros qui (nous ne le savons pas encore) nous entraîne dans un petit bar!
De notre balcon, nous pouvions très bien voir la déco de nos voisins d’en face!

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